Montres de prestige Rilogi



Daytona 1652x Premieres Series




En 1987 (même si la commercialisation ne débutera qu'en 1988), Rolex commence a produire et donc à frapper les boitiers de ce qui sera la nouvelle génération de Daytona, apres les dernieres versions de chronographes manuels, le premier chronographe automatique embarquant le tout nouveau 4030.

Les references etant:

16520 pour le modele acier
16523 pour le modele or-acier
16528 pour le modele tout or



Daytona 1652x Premieres Series

La boite, le bracelet, la lunette et le mouvement sont entièrement nouveaux.
Pour le calibre, Rolex fait appel à Zenith, la base alors utilisée sera le calibre 400. Il sera totalement modifié selon les exigences et les critères Rolex.



Ses modifications touchent la masse oscillante, les roues qui transmettent le mouvement de la masse a l'inverseur, le profil des roues, les balanciers, les spiraux, les pitons, les ponts de balanciers, les systèmes de réglages (microstella vs raquette) , les vis de ponts, les ressort des marteaux, les épaisseurs des mouvements sont différentes (pas de date sur le Rolex 4030, donc il est plus fin), les ponts de chronographes, les inverseurs sont, là encore, totalement différents, ceux du 4030 repondant scrupuleusement aux criteres Rolex.

Les marteaux de remise a zero des chronos, les roues des secondes, différences de finitions sur les couvre-roue à colonne, les tirettes de couronnes... On notera également des finitions differentes sur les mobiles des roues de renvoie, les ponts des ancres, les ponts des roues d'echappement, les ancres, évidement les roues d'échappement sont différentes car les vitesses de travail sont différentes sur les deux calibres (36000 alt/heure pour le Zenith et 28800 alt/heure pour le Rolex).

Comme bien souvent avec les premieres series (on parle ici des serial R et de quelques serials L ) le 4030, souffrait de petits défauts de jeunesse comme un remontage de barillet pas toujours optimal, l'usure anormale de certains composants, des défauts de remise a zero (pas toujours connus des possesseurs car ils n'utilisaient pas souvent la fonction chronographe).

Rolex envoie alors des kits de réparation aux AD afin de remédier à ça. Il y a eu plusieurs versions de ces kits, vu que les défauts ne se sont pas tous manifestés en meme temps, néanmoins, dans la derniere version de ces kits, Rolex préconisait de changer toutes les pièces ayant eu des problèmes sur d'autres exemplaires.

On notera sur le document ci dessous les pièces à remplacer lors de ces 'up grade' (mises en evidence en jaune)

Les particularités de ces premieres series resident dans leur cadrans et lunettes tachimetriques (il existe également quelques pre-series de bracelets portant des references différentes de celles qu'on connait habituellement, mais nous reparlerons de ca dans un autre article...)



La premiere version de 1652X presente le cadran floating cosmograph (mot Cosmograph detaché du reste des autres écritures, un peu plus haut)


Ce cadran bien qu'il soit nommé porcelain-dial par les collectionneurs, n'est pas fait de porcelaine, en revanche de par sa conception (vernis blanc sur base metallique, laque posée à chaud sur le vernis puis tampon des écritures deposé sur la laque) il a un aspect qui rappelle l'email grand feu et la porcelaine, sur ces cadrans, les écritures apparaissent comme en relief grâce à l'ombre créée au dessus de la laque.

Pour Rolex et le fabricant (Singer) ces cadrans sont tout ce qu'il y a de plus normal, ils ont probablement été abandonnés pour des raison économiques, pour des raisons de temps de fabrication plus long, ou pour les deux.

Ce cadran est extrêmement rare, on ne le trouve que sur certaines premieres series, uniquement blanc. Notez la lunette tachimetrique avec echelle graduée de 50 à 200 (presente de R a L moyen, et un peu plus)





Il existe un autre type de cadran floating cosmograph, la typographie est la même que sur le porcelain-dial, mais la laque est déposée après le tampon, donc l'effet 3D disparait. On peut trouver ce cadran sur le serial R mais aussi L.
Notez la lunette tachimetrique avec echelle graduée de 50 à 200 (presente de R a L moyen et un peu plus)





Un autre cadran rare faisant partie des premières séries, est le cadran dit 4 lignes, ( Absence de la ligne Officially Certified ) on le trouve sur tout le serial L e quelques R tardifs, il peut être associé aussi bien à la lunette MKI (echelle de 50 à 200) qu'a la lunette MKII (graduation intermédiaire à 225)







La majeure partie des cadrans MKI et MKII ont la gravure SINGER+SINGER+SINGER sur le retro, d'autres présentent le logo Singer (SJ entrelacés) en revanche le logo au dos des porcelain-dial est diffèrent, c'est le même (SJ entrelacés) mais la typographie est légèrement différente (angles moins prononcés, typographie plus arrondie)


Daytona 1652x Premieres Series

































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